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David Garidja
Votre conjoint ou l’un de vos parents perd une partie de son autonomie. Que vous comptiez l’aider régulièrement ou lui apporter un coup de pouce ponctuel, voici ce qu'il faut vous demander avant de prendre en charge cette responsabilité, et les conseils pour y arriver.
Hormis l’indemnité journalière pour le congé de proche aidant, mise en place le 1er janvier 2020, vous n’aurez droit à aucune allocation pour prendre soin d’une personne âgée. En revanche, le senior que vous accompagnez peut, lui, prétendre à différentes aides. Leur montant dépend de ses ressources et de son niveau d’autonomie. Réclamez-les pour son compte, car elles financeront un service au quotidien qui vous déchargera de certaines tâches (courses, ménage, toilette…).
N’assumez pas seul le rôle d’aidant, car il est épuisant. À terme, vous risquez même des soucis de santé. Répartissez-vous les tâches entre frères et soeurs, l’un pouvant, par exemple, assumer le suivi quotidien du parent âgé (cuisine, courses, rendez-vous médicaux) et l’autre, gérer l’administratif (impôts, demande d’aides, règlement des factures…). Autre solution, si un seul membre d’une grande fratrie donne de son temps, les autres peuvent envoyer de l’argent pour la prise en charge globale de leur proche.
Une personne qui perd un peu de son autonomie ne devient pas sénile du jour au lendemain.
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Pauline Janicot
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