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Comment se faire rembourser Windows et que vaut Linux ?

Se faire rembourser Windows

Lorsque le consommateur achète un ordinateur dans le commerce, il est quasi systématiquement livré avec le système d'exploitation de Microsoft, Windows. L'UFC-Que Choisir dénonce depuis longtemps cette subordination de vente, interdite par l'article L.122-1 du code de la consommation. Il est possible de tenter de se faire rembourser le système d'exploitation lorsque l'on ne souhaite pas l'utiliser (si on lui préfère un système d'exploitation libre, comme Ubuntu ou Mandriva). L'AFUL (Association française du logiciel libre) a mis en ligne un Guide du remboursement sur son site Internet, à l'adresse http://www.racketiciel.info/guide/index. Mais tous les fabricants ne jouent pas le jeu et peuvent vous contraindre à saisir la justice pour obtenir gain de cause. Le distributeur Darty précise dans ses magasins, sur les fiches descriptives des ordinateurs, si le remboursement est possible. Une initiative isolée qui mérite d'être soulignée.

Faut-il avoir peur de Linux ?

Windows, de Microsoft (Windows 7, Windows 8), domine très largement la scène des systèmes d'exploitation. Seul l'éternel rival Apple a réussi à se poser en alternative avec son univers Mac. Il en existe pourtant une autre : Linux. Linux n'est pas un système d'exploitation à proprement parler, il s'agit plutôt d'un noyau informatique libre servant de base aux développeurs. Eux s'appuient dessus pour élaborer des logiciels qu'ils mettent ensuite à disposition du public (ou des entreprises), gratuitement ou pas (lire encadré). Parmi ces logiciels, certains systèmes d'exploitation (on parle plutôt de « distributions ») se sont fait un nom. Il s'agit de Ubuntu, Mandriva, Open Suse, Gentoo ou encore Fedora. En optant pour l'un d'entre eux, on sort complètement de l'univers Microsoft. D'abord, à la différence de Windows, ces distributions sont gratuites (pour le grand public). Ensuite, l'environnement n'a visuellement rien à voir, mais les éditeurs cultivent la simplicité. Enfin, les logiciels utilisés sous Windows ne sont pas compatibles. Mais certains trouvent des équivalents sous Linux (pas toujours évidents à installer). La plupart sont d'ailleurs, eux aussi, gratuits. Nous déconseillons les systèmes sous Linux aux utilisateurs non avertis.

La liberté n'a pas de prix

Un logiciel gratuit n'est pas nécessairement libre. Pas plus qu'un logiciel libre n'est forcément gratuit. En fait, ces deux notions sont bien distinctes. Un logiciel gratuit est gracieusement mis à disposition des internautes par son éditeur. Mais ce dernier reste maître de son code source (sa « recette ») ; il est le seul à pouvoir l'améliorer et publier des versions modifiées. L'expression « logiciel libre » fait référence à la liberté, non au prix. Les utilisateurs peuvent ainsi exécuter, copier, modifier et distribuer le logiciel sans demander la permission à son créateur. Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, OpenOffice.org et VLC sont des exemples de logiciels libres connus. En l'occurrence, ils sont aussi gratuits.

Clavier : le mystère de la touche M

Certains claviers d'ordinateur, notamment sur les portables, affichent une touche « M » plus petite que les autres lettres. Mal-aimé, le M, mais pourquoi ? En fait, sur les claviers américains (QWERTY), cette touche est réservée au « ? » ; elle est plus petite que les autres pour faciliter son repérage. Un clavier AZERTY (utilisé en France) comportant une touche « M » plus petite témoigne donc d'une francisation un peu rapide avec, à la clé pour le fabricant, l'économie de la fabrication de claviers parfaitement dimensionnés pour la France.

Camille Gruhier

Camille Gruhier

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