Anne-Sophie Stamane
OphtalmologieMonovision, mode d'emploi
Cette stratégie d’aménagement de la vision est une alternative intéressante aux verres progressifs.
Le principe
La monovision consiste à corriger différemment les deux yeux pour bien voir à la fois de loin et de près.
Identifiez votre œil dominant
La monovision suppose de bien identifier l’œil dominant, qui sera chargé de la vision de loin, car c’est lui qui donne le plus d’informations visuelles au cerveau. L’ophtalmologue le fera, mais vous pouvez préparer le terrain. Pour ce faire, visez un objet lointain avec votre pouce, bras tendu, puis fermez l’œil gauche. Si l’objet ne se décale pas, l’œil dominant est le droit. Pour confirmer, rouvrez l’œil gauche et fermez le droit : normalement, la cible se décale.
Quand ?
Le passage à la monovision est envisageable à deux moments.
- Au début de la presbytie quand la vision de près se met à baisser franchement, vers 45 ans. Cela évite aux personnes qui portent des lentilles de contact de devoir passer aux verres progressifs.
- En cas de cataracte (entre 65 et 85 ans), le remplacement du cristallin opacifié par une lentille claire est l’occasion d’intégrer une correction en monovision, chaque œil étant corrigé différemment.
Pour qui ?
Elle fonctionne bien chez les myopes, car ils ont une capacité naturelle à voir de près, qu’il suffit de préserver en sous-corrigeant la myopie de l’œil non dominant. Chez les hypermétropes, la monovision est mal
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