Véronique Julia
OpérationLes complications après la pose d'une prothèse de hanche
La plupart du temps, des mesures préventives évitent les complications liées à une pose de prothèse de hanche. Mais mieux vaut en reconnaître les signes si elles devaient se produire.
C’est une opération devenue banale : en France, environ 140 000 personnes se font poser chaque année une prothèse de hanche. Dans plus de 95 % des cas, elles retrouvent une articulation mobile et indolore pour une vingtaine d’années. Les suites de l’intervention comportent néanmoins quelques risques. Si l’apparition d’un hématome est un phénomène banal, qui peut occasionner quelques douleurs mais qui se résorbe de lui-même en quelques semaines, d’autres complications, plus rares mais plus graves, peuvent survenir. Voici les principales.
L’infection de la prothèse
Cette complication est la plus grave. Lors de l’intervention, une bactérie peut venir infecter l’articulation, c’est une infection nosocomiale. Elle est dite précoce lorsqu’elle se manifeste dans les 3 mois qui suivent l’opération. Il existe aussi des infections dites tardives qui surviennent bien au-delà de ces 3 mois.
Fréquence 0,5 à 1 %.
Signes d’alerte Fièvre, douleurs, gonflement, rougeur, cicatrice gonflée, rouge ou chaude. Écoulement persistant dans les infections précoces, descellement de la prothèse.
Prévention Pour éviter l’infection précoce, tout foyer infectieux (dentaire et urinaire surtout) sera recherché avant l’intervention et, le cas échéant, la chirurgie sera retardée. Le
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