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Anne-Laure Lebrun
Résumée, à tort, à un objectif de perte de poids, la prise en charge de l’obésité est multifactorielle et tout sauf normative.
Avec plus de 8,5 millions d’adultes concernés, l’obésité est l’une des principales maladies chroniques en France. Cette pathologie complexe, aux multiples complications (diabète, maladies cardiovasculaires, apnées du sommeil, cancers…), nécessite une prise en charge globale faisant intervenir le médecin généraliste, des spécialistes de l’obésité (nutritionniste, endocrinologue…) ainsi que des diététiciens et des psychologues, comme l’a rappelé la Haute Autorité de santé (HAS) en février 2024. Ce parcours vise avant tout à aider les personnes qui en souffrent à changer leurs habitudes de vie afin de stabiliser la maladie et de réduire son retentissement sur le quotidien.
Près de la moitié des Français pense que l’obésité est due à un manque de volonté, selon une étude récente de l’Inserm, qui relève le fait que les personnes obèses elles-mêmes partagent cette idée. Or, les problèmes de poids ne sont pas un choix de vie. « Les patients obèses ne sont pas responsables. Leur rejeter la faute est aussi un moyen facile de minimiser le rôle de notre environnement obésogène, peste le Dr Antoine Épin, médecin dans le Centre spécialisé de l’obésité du CHRU de Nancy. L’obésité est une maladie chronique au même titre que l’hypertension ou l’épilepsie. Il ne nous viendrait pas à l’idée de
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Anne-Laure Lebrun
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