
Hélène Bour
Les poissons peuvent accumuler du mercure, toxique pour le système nerveux. Comment profiter quand même de leurs nombreux atouts santé ?
Toxique pour le système nerveux central, le mercure (présent chez les poissons sous forme de méthylmercure) parvient à passer la barrière hémato-encéphalique (celle qui protège le cerveau). Chez les femmes enceintes, il traverse aussi la barrière du placenta, ce qui peut provoquer des troubles comportementaux légers ou des retards de développement chez les enfants très exposés. Femmes enceintes et allaitantes et jeunes enfants sont invités à éviter de consommer les poissons les plus contaminés.
En dehors de ces populations à risque, la valeur toxicologique de référence retenue par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) pour une exposition sur le long terme est de 1,3 μg de méthylmercure/kg de poids corporel par semaine. Pour un sujet de 60 kg, ce quota hebdomadaire représente 78 μg. Il est atteint avec 35 g de petite roussette de Méditerranée contre 300 à 700 g de sardine de Méditerranée.
Avec deux portions de poisson par semaine dont un poisson gras (sardine, maquereau, saumon, truite, hareng…), le rapport bénéfices-risques est jugé positif par les autorités sanitaires. En France, la consommation de poisson est en-deçà des recommandations. Cela est dommage au vu de leurs vertus nutritionnelles, notamment l’apport en acides gras oméga 3 (EPA ET DHA) présents
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Hélène Bour
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir
Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus