Emmanuelle Billon-Bernheim
MédicamentsGare à ceux qui font tomber
Chaque année, quelque 400 000 personnes de plus de 65 ans chutent chez elles et ce risque augmente avec l’âge. Des modifications physiques (baisse d’acuité visuelle, sédentarité, troubles articulaires…) expliquent cela, mais certains médicaments jouent également un rôle. Parmi les substances associées à un risque de chute élevé, les psychotropes sont les champions toutes catégories.
Les plus coupables
Les psychotropes sont généralement classés en 4 catégories en fonction de leur objectif thérapeutique. Le risque de chute est d’autant plus élevé que la prescription est récente (inférieure à 15 jours), que la dose est importante ou que la prescription associe deux psychotropes ou plus. Ils doivent donc être prescrits uniquement s’ils sont indispensables et à dose minimale.
Les somnifères ou hypnotiques
Utilisés pour lutter contre les troubles du sommeil :
- estazolam (Nuctalon) ;
- loprazolam (Havlane) ;
- lormétazépam (Noctamide) ;
- nitrazépam (Mogadon) ;
- zopiclone (Imovane) ;
- zolpidem (Stilnox) ;
- etc.
Les tranquillisants ou anxiolytiques
Prescrits pour soigner certaines formes d’anxiété :
- alprazolam (Xanax) ;
- bromazépam (Lexomil) ;
- clobazam (Urbanyl) ;
- clotiazépam (Vératran) ;
- clorazépate (Tranxène) ;
- diazépam (Valium) ;
- lorazépam (Témesta) ;
- oxazépam (Séresta) ;
- etc.
Les antidépresseurs
Donnés dans les épisodes dépressifs avérés :
- amitriptyline (Elavil, Laroxyl) ;
- amoxapine
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