Audrey Vaugrente
MédicamentsÉviter les saignements avec les anti-inflammatoires
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens favorisent, dans de rares cas, la survenue d’une hémorragie digestive. Des mesures permettent d’en diminuer encore le risque.
L’hémorragie digestive est un effet indésirable rare mais dont les retombées peuvent être sévères. Parmi les médicaments qui favorisent ce type d’incident, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) figurent en bonne place. Ils agissent à un stade de l’inflammation en empêchant l’agrégation des plaquettes qui permet la coagulation du sang. Le plus souvent, ce sont des petits saignements, parfois dus à des ulcérations du tube digestif. Bien plus rarement, les hémorragies se manifestent par des vomissements ou des selles de couleur rougeâtre, ou par des selles noires et malodorantes.
Certaines personnes sont plus exposées à cet effet indésirable en raison de leur âge (plus de 65 ans), de leur hygiène de vie (tabagisme, consommation d’alcool) ou de leur état de santé (insuffisance rénale, antécédents d’ulcère, infection à Helicobacter pylori).
Un traitement de plus de 4 semaines ou à forte dose augmente aussi le risque. Enfin, l’ajout de certains médicaments ou de compléments alimentaires à base de plantes peut entraîner une hémorragie digestive.
Bon à savoir Le risque d’hémorragie sous AINS est plus élevé avec le piroxicam (Feldène), l’indométacine (Indocid) et le kétoprofène (Profenid, Bi-Profenid). Il l’est moins avec l’ibuprofène (Advil), l’aspirine (Aspégic) et le naproxène
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