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Médicaments antidouleursSuivez le guide

Publié le 23 avril 2020

Paracétamol, ibuprofène, aspirine… Ces antidouleurs disponibles sans ordonnance sont les médicaments les plus vendus en France. Mais ils ne sont pas dénués de risques. C’est pourquoi ils ne sont plus proposés en libre-service depuis janvier 2020, il faut les demander au pharmacien. Quant aux antidouleurs délivrés sur ordonnance, ils nécessitent une vigilance accrue. La crise des opioïdes, responsable de milliers de morts de l’autre côté de l’Atlantique, nous le rappelle. Mésusage et dépendance peuvent facilement se produire. Le point sur l’efficacité, les indications et les précautions d’emploi de chacun de ces médicaments antalgiques.

Les antalgiques non opioïdes
Très utilisés en automédication, les antalgiques non opioïdes sont des médicaments éprouvés, relativement sûrs et efficaces. Ils soulagent la douleur et font baisser la fièvre (antipyrétiques). La plupart d’entre eux sont vendus sans ordonnance.

Le paracétamol (Dafalgan, Doliprane, Efferalgan…)

Le plus vendu des antidouleurs, le paracétamol est le premier antalgique conseillé chez l’adulte comme chez l’enfant, car il présente très peu de risques d’effets indésirables ou d’allergies.

Quand ?

Il est indiqué pour les douleurs légères à modérées : maux de tête, lumbago, douleurs viscérales (spasmes gastro-intestinaux, colites néphrétiques, etc.), douleurs postopératoires,