Annie Lagueyrie
Jardin écoresponsableCap sur la biodiversité
La clé d’un jardin écoresponsable, c’est d’accueillir davantage d’espèces, aussi bien végétales qu’animales. Pour y parvenir, mieux vaut donc cultiver la diversité.
Oubliez le jardin qui repose sur le tandem « gazon-haie », si monotone qu’il ne donne finalement guère envie de passer du temps dehors. Ouvrez votre domaine à une large palette végétale. Mieux vaut pour cela faire pousser divers types de plantes plutôt qu’un grand nombre d’une seule – ce qu’on appelle une plantation en masse. Cette pratique n’appartient d’ailleurs plus aux tendances paysagères, notamment parce que si le massif est malade, on se retrouve avec un grand trou ! En variant les espèces, on s’épargne ce genre de souci et l’on s’offre, tout au long de l’année, un paysage bien plus enchanteur. Même l’hiver n’est plus synonyme de tristesse : en optant pour des plantes qui fleurissent de décembre à mars ou à écorce colorée – hamamélis, chèvrefeuille d’hiver, cornouillers ou encore hellébores d’Orient –, on découvre une nouvelle saison à admirer derrière les carreaux, au chaud, et un jardin pimpant même sous les frimas.
Attention, diversifier ses plantations ne veut pas dire planter tous azimuts, à tort et à travers. Au contraire, il faut mûrir ses choix – tout en gardant à l’esprit que la réussite consiste à recourir à la bonne plante au bon endroit. Notez vos envies sur un calepin, repérez les espaces où vous pourriez les installer et
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Jean-Michel Groult