Aurélie Fardeau
ISRLes coulisses d’un placement tendance
Les gérants de fonds ne jurent que par l’investissement socialement responsable (ISR). Son objectif est simple et noble : combiner développement durable et performance financière. Mais la mise en pratique s’avère bien plus complexe.
Donner du sens à son épargne, voilà la promesse de la gestion dite responsable, éthique ou durable, souvent résumée par ces trois lettres : ISR, pour investissement socialement responsable. Selon l’Association française de la gestion financière (AFG), « il s’agit d’un placement qui vise à concilier la performance économique avec l’impact social et environnemental, en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable […] ». Le sujet a le vent en poupe, mais il est loin d’être neuf : les origines de l’ISR remontent aux congrégations religieuses du XVIIIe siècle, qui souhaitaient placer l’argent donné par les fidèles de manière éthique. Plus récemment, c’est chez les investisseurs institutionnels (caisses de retraite, assureurs…) qu’il s’est développé, poussé par la réglementation. Résultat, à la fin de l’année 2018, ces derniers pesaient 84 % des encours ISR.
Chez les particuliers, la montée en puissance est plus lente. En cause, une mauvaise connaissance du concept. Certes, six Français sur dix déclarent accorder une place importante aux impacts environnementaux et sociaux dans leurs décisions de placements, selon une enquête du Forum pour l’investissement
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