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Sophie Cousin
Utilisée depuis l’Antiquité, la valériane est une plante qui améliore les troubles du sommeil légers et modérés. Comment bénéficier au mieux de ses effets ?
Il existe plusieurs sortes de valériane. C’est Valeriana officinalis qui est utilisée dans les préparations vendues en pharmacie, plus précisément sa racine. Sa composition chimique est bien connue : huile essentielle, valépotriates, acide valérénique et dérivés. L’acide valérénique est reconnu pour ses propriétés sédatives et anticonvulsivantes chez l’animal. Les valépotriates ont un effet anxiolytique avéré. Leur potentielle toxicité à très haute dose a été évoquée dans certaines études, mais semble écartée lors d’une prise de valériane à la dose recommandée.
Poudre, extrait sec, extrait fluide, plante sèche... Difficile de s’y retrouver ! La poudre est constituée de la racine sèche qui est simplement broyée. Les extraits secs sont obtenus par extraction des principes actifs dans un solvant (le plus souvent eau + alcool) qui est évaporé. Pour les gélules,
il est conseillé de rechercher la mention « extrait standardisé » ou « extrait titré », qui garantit une formule plus concentrée qu’une simple poudre de plante sèche. Il existe aussi des extraits liquides, comme les extraits fluides de plantes fraîches standardisés (EPS) qui ont l’avantage de ne contenir ni alcool ni valépotriates. Préférables aux teintures
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Sophie Cousin
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