Mathilde Picard
Infarctus du myocardeComment réagir et se rétablir
S’il peut encore être mortel, l’infarctus du myocarde se traite bien aujourd’hui. Et d’autant mieux que la prise en charge est rapide et qu’elle se poursuit avec une réadaptation.
Appelé communément crise cardiaque, l’infarctus du myocarde désigne la détérioration du muscle cardiaque (nécrose) qui survient lorsqu’une ou des artères coronaires se bouchent et ne peuvent plus l’irriguer correctement. Ce muscle ne reçoit plus ses apports en oxygène et en nutriments, ce qui provoque des douleurs intenses. S’il n’est pas pris en charge assez rapidement ou si une zone trop importante du cœur est détériorée, cet infarctus peut mener à l’arrêt cardiaque. Les deux ne doivent pas être confondus : l’infarctus renvoie à la nécrose du muscle du cœur, alors que l’arrêt cardiaque correspond au moment où il s’arrête de battre.
Reconnaître un infarctus
Pour les cardiologues, l’infarctus est une manifestation d’un syndrome coronarien aigu, c’est-à-dire l’occlusion plus ou moins complète des artères coronaires, qui permettent la circulation du sang jusqu’au cœur. Lorsqu’on est atteint de ce syndrome, on peut se trouver dans trois situations différentes selon le degré d’obstruction.
Soit c’est un angor instable. Ce déséquilibre entre les apports en oxygène et les besoins du cœur est dû à une obstruction partielle des artères. En l’absence de prise en charge, cette angine de poitrine évoluera vers un infarctus du myocarde.
Soit c’est un infarctus
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