Anne Cogos
GlaucomeLe détecter et le traiter
Le glaucome est une maladie grave qui détériore peu à peu la vision. Il évolue sans donner de symptômes, d’où un diagnostic souvent trop tardif. Selon l’Inserm, 800 000 personnes sont prises en charge en France, mais 400 000 à 500 000 ignoreraient qu’elles sont atteintes de glaucome. Or un traitement précoce pourrait permettre de ralentir son aggravation.
Le mécanisme
Le glaucome est une lésion du nerf optique, qui transmet les informations visuelles au cerveau. Il est souvent associé à une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil, due à un trop-plein d’humeur aqueuse. Ce liquide situé entre le cristallin et la cornée se renouvelle en permanence : il est sécrété par des glandes (procès ciliaires) et éliminé hors de l’œil par un conduit appelé trabéculum. Quand cette évacuation se fait mal, le liquide s’accumule et génère une pression excessive qui endommage progressivement le nerf optique.
Le fait d’avoir une pression oculaire élevée n’implique pas forcément que l’on souffre d’un glaucome. À l’inverse, cette maladie peut aussi survenir alors que la pression est normale du fait d’une mauvaise vascularisation du nerf optique.
On distingue deux formes principales de glaucome :
→ Le glaucome chronique à angle ouvert. C’est la forme la plus fréquente. L’évacuation de l’humeur aqueuse est ralentie car le trabéculum se ferme progressivement.
→ Le glaucome aigu à angle
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