Audrey Vaugrente
Fin de vieAccompagner un proche
Face à une personne qui va mourir, les proches sont souvent désarmés. Pourtant, des petits gestes et une présence attentive peuvent aider.
Veiller à son confort
Éviter la souffrance physique est la principale mission de l’équipe médicale. Mais vous aussi, vous pouvez améliorer le confort et le bien-être de votre proche en fin de vie. Les massages et les changements de position sont précieux lorsqu’une personne est alitée en permanence.
De même, proposer un spray, des compresses humides ou des boissons gélifiées permet d’éviter la sensation de bouche sèche. Pensez aussi à lui présenter des aliments plus faciles à ingérer, comme des flans ou des yaourts. En revanche, n’imposez rien : votre proche doit rester libre d’accepter ou de refuser vos propositions.
Écouter ses angoisses
La souffrance psychique d’une personne en fin de vie est trop souvent ignorée. Apaiser les angoisses est pourtant essentiel, et l’entourage joue un rôle majeur dans cet accompagnement. Votre seule présence, même à l’hôpital, s’avère d’une grande aide. Montrez votre attachement à votre proche, n’hésitez pas à être tactile : un contact non médicalisé peut être réellement apprécié. Avoir une écoute bienveillante, compatissante, est également bienvenu car, au seuil de la mort, les personnes n’ont pas toujours l’espace pour exprimer leurs inquiétudes. Même si vous ne saurez pas toujours quoi dire, le simple fait d’en parler apporte du réconfort.
Reparler de la mort
La mort a été
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