Jean-Paul Geai
ÉpargneLes nouveaux habits du PEL
Réformé depuis le 1er mars 2011, le PEL (plan d’épargne logement) est aujourd’hui moins avantageux qu’il ne l’était, notamment du point de vue fiscal. Il reste malgré tout un placement digne d’intérêt.
Taux de rémunération
Le taux de rémunération du PEL suit désormais l’évolution des taux du marché européen sans pouvoir être inférieur à 2,5 %, hors prime d’État et avant prélèvements sociaux. Tous les plans ouverts entre le 1er janvier et le 31 décembre bénéficient de ce taux plancher, taux inchangé pour ceux ouverts depuis le 1er août 2003. Le prêt associé au PEL (minimum 5 000 € et 92 000 € maximum, au taux fixe actuel de 4,20 % sur une durée de deux à quinze ans) ne peut être consenti au-delà d’un délai de cinq ans à compter de l’arrivée à terme du plan (décret du 26 février 2011). Passé ce délai, le PEL se transforme en livret ordinaire.
Prime d’État
Elle n’est désormais servie que pour l’acquisition d’une résidence principale (ou ce qui y a trait : parking, parts de SCPI d’habitation, etc.) et ne s’élève plus qu’à 1 000 €, au lieu de 1 525 €, si le logement acheté ne respecte pas les normes écologiques (BBC, bâtiment basse consommation).
Fiscalité et prélèvements sociaux
• Pour les PEL ouverts depuis le 1er mars 2011, les prélèvements sociaux (fixés à 13,5 % depuis le 1er octobre 2011 et, selon la loi de finances 2012, à 15,5 % au 1er juillet prochain) sont soustraits tous les ans lors de
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