Anne-Sophie Stamane
Élongations, claquagesQuand les muscles nous lâchent
Soumis à un incessant régime de contractions et d’étirements, les muscles du squelette jettent parfois l’éponge. Il leur arrive de se déchirer ou de se figer. Tour d’horizon de ces maux.
C’est grâce à un travail en tandem que les muscles attachés au squelette nous permettent une infinité de mouvements. Ils travaillent par deux, en regard l’un de l’autre, et sont interdépendants. Un muscle qui se contracte pour fournir un effort, appelé agoniste, ne peut le faire que si, dans le même temps, son antagoniste, en miroir, est relâché, voire étiré, pour tenir l’ensemble. En bref, quand l’agoniste se contracte, l’antagoniste se détend. Exemples de duos musculaires fameux : les biceps avec les triceps dans les bras, le muscle droit de l’abdomen avec les extenseurs du rachis au niveau du torse, les quadriceps fonctionnant en association avec les ischiojambiers et les mollets avec les fléchisseurs du pied.
Les causes de déchirure
Soumis à un va-et-vient constant de contractions et de relâchements, les muscles squelettiques sont par nature dotés d’une grande élasticité, due aux fibres qui composent les tissus musculaires. Mais elle a ses limites. Et il arrive que, mis brutalement à rude épreuve ou fatigués, nos muscles flanchent. Le bel équilibre agoniste-antagoniste est pris de court dans l’effort, se dérègle, et c’est la déchirure. De faible ampleur, c’est une simple élongation. Si c’est plus sérieux, il s’agit d’un claquage, ainsi
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