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Stéphany Gardier
Il est assez rare d’associer la survenue de symptômes gênants et l’arrêt d’un médicament pris de longue date. Pourtant, de nombreux principes actifs peuvent causer des problèmes s’ils sont stoppés trop vite.
Les antidépresseurs, les benzodiazépines les somnifères et, d’une manière générale, tous les psychotropes nécessitent de réduire progressivement les doses lors de leur arrêt afin d’éviter la survenue d’un syndrome de sevrage. Ce syndrome se manifeste par des malaises physiques et psychiques, dont la nature et la gravité varient selon le médicament. L’arrêt brutal des psychotropes peut aussi provoquer un effet rebond qui, lui, se définit par un retour des symptômes de la maladie traitée, parfois avec une plus forte intensité. Il est souvent très difficile de distinguer les manifestations de ce rebond d’une réelle rechute. Autre catégorie importante de médicaments exposant à des symptômes de sevrage et de rebond en cas d’arrêt brutal : les traitements prescrits contre la douleur comme les opioïdes et opiacés ou les antiépileptiques.
Pour toutes ces molécules, psychotropes et antidouleurs, un accompagnement médical, et si besoin psychologique, est nécessaire durant toute la période d’arrêt du traitement. L’usage d’autres traitements « relais », ou parfois d’anxiolytiques sur une courte durée, peut aider les patients à surmonter cette période d’inconfort.
Outre ces médicaments qui ont des effets
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