Noëlle Guillon
Effets secondairesLes médicaments incompatibles avec la conduite
Certains médicaments affectent la capacité de conduite, qui peut être dangereuse si la boîte affiche un pictogramme orange ou rouge.
Moins impliqués que l’alcool, les drogues ou la vitesse, les médicaments sont toutefois une cause d’accidents de la route. Une exposition à un médicament potentiellement dangereux est retrouvée chez 10 % des accidentés. En effet, 1 médicament sur 3 affecte la capacité de conduite ! Beaucoup augmentent la somnolence, ralentissent les réflexes ou entraînent une baisse de l’attention ou de la vigilance. D’autres provoquent des vertiges ou des troubles de l’équilibre, des nausées et des vomissements ou encore de l’excitation ou de l’agressivité. Certains troublent la vue ou entraînent des hypoglycémies. Dans le cas des benzodiazépines (hypnotiques/somnifères et anxiolytiques/tranquillisants) – responsables de 50 % des accidents mortels dans lesquels la prise de médicament est en cause – et des antidépresseurs, il faut être particulièrement vigilant au début du traitement ou s’il est modifié. Pas moins de 11 millions de Français consomment des benzodiazépines au moins une fois dans l’année. Or ces médicaments sont souvent incompatibles avec la conduite de véhicules.
Déchiffrez le danger
Les médicaments concernés sont disponibles avec mais aussi sans ordonnance. Les pictogrammes triangulaires présents sur les boîtes constituent un signal d’alerte. Si aucun pictogramme n’est présent, le médicament est sans risque connu pour
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