Hélène Bour
Effets secondairesAttention aux compléments à base de plantes
Qui dit plantes ne dit pas sans danger. De nombreux compléments alimentaires ne doivent pas être pris quand on souffre de certaines maladies.
Ils sont en vente libre, le plus souvent sans notice d’utilisation, et peuvent rassurer par leur composition « naturelle ». Les compléments alimentaires à base de plantes ont fleuri dans les rayons des pharmacies et des magasins bios, séduisant par leurs allégations alléchantes mais sans jamais évoquer le moindre effet indésirable. Hélas, outre le fait qu’ils n’ont quasiment jamais fait la preuve de leur efficacité réelle, certains peuvent présenter des risques en cas de pathologies particulières et/ou du fait d’interactions possibles avec des médicaments.
Avec un cancer du sein hormonodépendant par exemple, il faut éviter de prendre du gattilier (Vitex agnus-castus), dont les effets hormonaux favoriseraient le cancer. Et l’actée à grappes (ou Cimicifuga) interagit avec les traitements donnés contre la récidive de ce cancer, tel le tamoxifène (Nolvadex). Autre exemple, en cas d’insuffisance rénale œdémateuse ou d’insuffisance cardiaque, la rhubarbe (Rheum officinale), une plante en apparence très anodine, est contre-indiquée. Elle augmente les effets potentiels des médicaments diurétiques sur la kaliémie et interfère avec les antiarythmiques, telle la flécaïnide (Flécaïne).
Des restrictions non signalées
Pour faciliter l’accès à ces informations, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a élaboré un
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