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Sophie Cousin
Sujet tabou, les troubles sexuels liés à la prise d’un traitement concernent pourtant de nombreuses classes thérapeutiques.
Certains médicaments ont un lien établi avec des troubles sexuels : baisse de la libido, dysfonction érectile, hypersexualité, etc. Leur ampleur est très variable selon les personnes. Pour d’autres médicaments, ce lien est discuté et à mettre en perspective avec l’effet de la pathologie en elle-même et ses répercussions physiologiques ou psychologiques. Dans la dépression par exemple, est-ce la maladie en tant que telle (dont l’un des symptômes est la perte de désir au sens large) ou les médicaments antidépresseurs qui entraînent une baisse de la libido ? Le débat n’est pas tranché entre les pharmacologues.
Quoi qu’il en soit, il est important d’aborder cette question délicate avec son médecin. Les troubles sexuels sont en effet l’une des principales raisons des arrêts prématurés de traitements antidépresseurs et antihypertenseurs, ce qui n’est pas sans conséquence pour la santé.
Il y a en général des alternatives thérapeutiques. Un changement de molécule peut, dans certains cas, être envisagé avec son médecin traitant. Lorsqu’il n’y a pas ou peu d’alternatives, il est parfois possible d’adapter la posologie, ces troubles étant quelquefois dose-dépendants. En cas de dysfonction érectile, la prise de Viagra ou équivalent sera à envisager en l’absence de contre-indications.
Classe | • Molécule Nom de marque | Troubles |
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