Noëlle Guillon
Cors, durillons et ongles incarnésPetits maux, grandes conséquences
Trop souvent traités par le mépris, cors, durillons et ongles incarnés sont courants mais pas si anodins. Prendre soin de ses pieds permet de les éviter ou de les repérer à temps pour les soigner.
Cors et durillons, simplement inesthétiques ? Non car ces épaississements de la couche cornée de la peau (hyperkératoses) surviennent au niveau de points d’appui déséquilibrés sous le pied ou sous les orteils. En cas de métatarsalgie (douleur à la base des orteils) ou de griffe d’orteils par exemple, ils aggravent la gêne et la douleur. Le durillon peut être plus ou moins étendu mais reste superficiel. Quant au cor, il est plutôt très localisé et s’aggrave d’une pointe pénétrant dans le pied en cas de friction ou de pression excessive. Il s’avère donc beaucoup plus douloureux. Lorsque l’hyperkératose douloureuse apparaît entre deux orteils, elle prend le nom d’oeil-de-perdrix et peut entraver la marche.
Ne pas les traiter soi-même
« Toutes ces modifications cutanées doivent absolument être traitées en pédicurie. Si la douleur persiste, des orthèses plantaires peuvent être conseillées pour l’avant-pied afin d’aider à réorganiser les appuis », rappelle Laurence Faure, pédicure-podologue et formatrice au CHU de Bordeaux. Surtout, ne tentez pas de retirer par vous-même ces hyperkératoses à l’aide d’un matériel tranchant, même stérile.
Trop de négligences
Il en va de même pour l’ongle incarné. Favorisé par une coupe inadéquate de l’ongle ou un
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