Perrine Vennetier
Compléments contre la DMLAUn choix difficile
En cas de DMLA, une supplémentation en vitamines et antioxydants est conseillée. Mais aucun produit n’est totalement satisfaisant.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une détérioration de la macula, la zone de la rétine cruciale pour la vision. Pour en ralentir la progression, des apports nutritionnels accrus en vitamines et antioxydants sont recommandés, comme l’ont prouvé les essais cliniques dits AREDS 2 dont les doses servent de référence (voir tableau ci-dessous). Hélas, aucun médicament n’est commercialisé sur cette base. On ne trouvera en pharmacie que des compléments alimentaires, dits à visée oculaire. Ce qui pose quelques problèmes.
→ Moins bien qu’un médicament. Le statut de complément n’offre pas autant de garanties de qualité que celui de médicament. Ensuite, ces compléments n’ont pas le droit de revendiquer un bénéfice sur la DMLA (ce serait thérapeutique et relèverait de la réglementation du médicament). Aussi se parent-ils de noms évocateurs (Macula-Z) ou de dessins d’œil sur la boîte ou indiquent-ils « contribuer au maintien d’une vision normale ». De ce fait, l’information du consommateur est partielle.
→ Des doses parfois insuffisantes. Alors que la dose de vitamine C qui a montré son efficacité est de 500 mg, les produits en proposent au maximum 180 mg. La raison : ce sont des compléments alimentaires et ils n’ont pas le droit de dépasser cette dose. Idem pour le zinc ou la vitamine E. Seuls les apports en
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