
Audrey Vaugrente
Ils ressemblent à des médicaments, sans en apporter les bénéfices. En dépit de leur aspect naturel, les compléments alimentaires peuvent entraîner des effets indésirables. Le plus souvent, mieux vaut ne pas en prendre.
Avec 2,7 milliards d’euros engrangés en 2023, le marché des compléments alimentaires se porte à merveille. En majorité vendus en pharmacie, ces produits sont pris dans l’espoir de booster son système immunitaire, de rester en forme, de mieux dormir ou encore d’être moins stressé. Conscients de ces attentes, les fabricants rivalisent d’inventivité pour convaincre les clients de leurs bienfaits, bien que ceux-ci ne soient pas prouvés, sauf dans quelques exceptions.
Le secteur de la « beauté » représente la majeure partie des ventes de compléments alimentaires. Comprimés, gélules, boissons censés aider à maigrir, à avoir un teint uni ou à lutter contre le vieillissement pullulent dans les rayons. Leur efficacité n’est presque jamais démontrée. Par exemple, les produits brûle-graisse, qui intègrent plusieurs plantes (thé vert, caféine, pissenlit, guarana…) supposées stimuler la dépense énergétique : en 2012, une chercheuse américaine a conclu qu’ils permettaient, au mieux, une perte de 2 kg.
L’alimentation suffit souvent. Lorsque les compléments ont une visée orientée vers le bien-être et la santé, ce sont généralement des nutriments, et parfois des plantes, qui sont
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Audrey Vaugrente
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