Anne David
Comment mieux gérer son budgetRéaménager tous ses crédits

Les mensualités prélevées chaque mois deviennent plus difficiles à assumer que prévu ? Des solutions existent pour les alléger.
La plupart des crédits (immobiliers ou à la consommation) donnent le droit à une « pause » ou un « joker ». Sans avoir à vous justifier, vous pouvez suspendre une ou plusieurs échéances (souvent 3, parfois 12), en le demandant à votre banque quelques semaines à l’avance. « Seule la prime d’assurance doit continuer à être réglée », précise Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer. Toutes ces mensualités sont toutefois reportées à la fin du prêt, et portent donc intérêt jusque-là : le coût du crédit s’alourdit. Cette solution s’avère d’autant plus onéreuse que vous l’actionnez en début de crédit, car le différé est alors très long.
Des mensualités ajustées
Dans le cas où le report d’échéances n’est pas prévu dans votre contrat, n’hésitez pas à négocier un ou deux mois de répit avec votre banquier. « Il se montre souvent compréhensif. Il a intérêt à vous aider à résoudre vos difficultés financières afin d’éviter le non-remboursement de l’emprunt », rappelle Sandrine Allonier. Cependant, mieux vaut ouvrir la discussion avant le rejet d’un prélèvement sur le compte. « Il est également possible de demander au tribunal une suspension des mensualités de crédit pour deux ans maximum (procédure de délai de grâce), explique Élodie Aguilar, conseillère budgétaire à l’association Crésus. Il faut néanmoins justifier
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