Héloïse Rambert
ChirurgieÉvitez les opérations inutiles
Devant des problèmes de dos, de prostate, de thyroïde et bien d'autres, la chirurgie n’est pas toujours la meilleure option. Pour ne pas passer trop vite sur le billard, des vérifications préalables s’imposent.
En médecine, il est souvent plus facile de faire que de ne pas faire. Et c’est la porte ouverte aux excès de soins. Loin de se borner aux ordonnances à rallonge, ceux-ci peuvent se nicher dans les blocs opératoires de nos hôpitaux, publics comme privés. Il est ainsi possible de se retrouver sur une table d’opération sans que la science ne le justifie vraiment. Le médecin fait ce qu’il croit être le mieux pour son patient. Le patient, lui, a le sentiment que le médecin sort les grands moyens et il est rassuré de se sentir pris en main. Mais c’est parfois une illusion. Une opération doit être pratiquée pour de bonnes raisons, au bon moment, sur la bonne personne… Dans le cas contraire, les risques l’emportent sur les bénéfices : le malade perd du temps et de l’argent, se fatigue et peut contracter des infections nosocomiales, ressentir des douleurs ou subir d’autres effets délétères associés à un soin sans en retirer aucun avantage.
Il n’existe pas de liste officielle des opérations les plus couramment pratiquées inutilement. Cependant, le surtraitement chirurgical semble concerner des spécialités aussi diverses que la cancérologie, la rhumatologie, l’ophtalmologie, l’endocrinologie et la gynécologie. Voici quelques exemples et
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