Baladeurs numériquesBaladeurs basiques et baladeurs multimédia, formats vidéo, niveau acoustique, podcast

Du plus simple au plus perfectionné

Les baladeurs d'aujourd'hui ne permettent plus seulement de diffuser de la musique ou d'écouter la radio. Grâce à leurs écrans plus performants et à leurs capacités toujours plus grandes, on peut désormais s'en servir pour visionner ses photos ou regarder des films. Avec certains modèles récents, il est même possible de surfer sur le Web en wi-fi et d'avoir accès à des applications de bureautique. Le souci, c'est que plus il propose de fonctions multimédias, plus l'appareil est lourd et encombrant. Sans parler du prix, qui peut atteindre plusieurs centaines d'euros. Avant de craquer pour le modèle à écran large, mieux vaut savoir exactement quels sont ses besoins. Ceux qui envisagent de ne recourir à leur baladeur que pour écouter de la musique, en balade ou en faisant leur jogging, ont plutôt intérêt à se tourner vers les modèles les plus simples. Ils sont en général plus petits, moins fragiles et, surtout, nos tests montrent que leur taille réduite n'influe en rien sur leur qualité sonore.

Vidéo : une multitude de formats

L'écran des baladeurs numériques est en général trop petit pour la visualisation de photos. Inutile, a fortiori, d'espérer un bon confort de vision pour la lecture de vidéos ! L'usage se limite aux clips ou autres séquences courtes (bandes-annonces, podcasts vidéo...).

Par ailleurs, transférer ses propres vidéos sur son baladeur s'avère souvent compliqué. Tous les lecteurs ne comprennent pas tous les formats, il faut donc transformer (« encoder ») soi-même la vidéo pour l'adapter. Le logiciel fourni avec l'appareil propose la plupart du temps cette fonction. Les versions récentes d'iTunes permettent par exemple de convertir toutes les vidéos en format MP4 ou M4V, les seuls lues par les iPod.

Niveaux acoustiques : prudence !

Il est fortement déconseillé d'utiliser son baladeur en écoute prolongée. Les risques sont multiples : pertes d'audition temporaires ou définitives, sifflements, acouphènes, hyperacousie, etc. Il est important aussi de surveiller le volume, même dans un environnement bruyant.

Pour limiter les risques, la France s'est dotée d'une des législations les plus strictes au monde. Aucun appareil commercialisé dans l'Hexagone ne doit pouvoir dépasser une puissance sonore de 100 décibels avec le casque d'origine. Pour éviter que cette limite ne soit franchie lorsque l'on change d'écouteurs, la tension de sortie à la prise casque est plafonnée à 150 millivolts (mV). Enfin, diverses mentions doivent figurer sur la notice et sur l'emballage, et le message « À pleine puissance, l'écoute prolongée du baladeur peut endommager l'oreille de l'utilisateur » doit être apposé de façon « lisible et inamovible » sur l'appareil (il peut être remplacé par un pictogramme lorsque le baladeur est trop petit).

Cette réglementation est en général respectée sur les baladeurs de marque. Mais les tests que nous avons réalisés révèlent d'inquiétants manquements concernant certains modèles, notamment bas de gamme ou premier prix, dont la pression acoustique dépasse largement le niveau autorisé, atteignant parfois celle d'un marteau-piqueur.

Podcast : l'écoute à la demande

Plus besoin d'être à l'heure pour écouter ses émissions de radio préférées ! Désormais, elles sont pour la plupart disponibles en « podcast », c'est-à-dire en écoute à la demande. Il suffit d'aller sur le site de la station et de s'abonner. Les programmes seront régulièrement transférés sur l'ordinateur sous forme de fichiers informatiques à installer sur le baladeur (la synchronisation s'effectue via le logiciel fourni avec le baladeur).