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Marie Bourdellès
Un décret en vigueur depuis le 1er janvier 2018 vise à harmoniser les pratiques des plateformes qui publient des avis de consommateurs en ligne et à faire la chasse aux contenus trompeurs.
Aujourd’hui, la plupart des consommateurs intègrent, dans leur processus d’achat, les témoignages en ligne. Mais ces derniers ne sont pas toujours fiables. Les faux avis, émanant des entreprises notées, de leurs concurrents mais aussi de sociétés spécialisées payées pour déposer de faux commentaires en masse, circulent.
Il n’est pas toujours facile de les détecter tant ils sont bien imités. De plus, les sites qui publient ces contenus ont parfois des pratiques de modération biaisée (jugements négatifs supprimés ou différés, avis positifs mis en avant…). Selon une enquête menée en 2016 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 35 % des 60 sites Internet contrôlés présentent une non-conformité. Alexandre Chevallier, directeur de cabinet adjoint à la DGCCRF, le rappelle : « Ces avis sont évidemment trompeurs. Il s’agit d’une publicité déguisée et, à ce titre, ils sont susceptibles d’être qualifiés de pratiques commerciales trompeuses. » Une infraction punie d’une peine d’emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 € (art. L. 121-2, code de la consommation).
Entré en vigueur le 1er janvier 2018, le décret du 29 septembre 2017 relatif aux obligations
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Marie Bourdellès
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