Anne-Laure Lebrun
AVCRéagissez au plus vite
Chez les victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), une sur cinq meurt dans le mois qui suit et la moitié des rescapés garde des séquelles. Un lourd bilan qui peut être limité en agissant rapidement.
Chaque année, près de 150 000 Français subissent un accident vasculaire cérébral (AVC), soit une victime toutes les 4 minutes ! Cette attaque peut être causée soit par un caillot de sang venant boucher une artère du cerveau (c’est l’AVC ischémique ou l’infarctus cérébral, qui représente près de 85 % des cas), soit par la rupture d’un vaisseau entraînant un saignement cérébral (AVC hémorragique). Privé de sang et d’oxygène dans les deux cas, le cerveau est asphyxié, ce qui provoque la destruction de plus de 2 millions de neurones par minute. Encore aujourd’hui, 40 % à 50 % des malades meurent dans les 6 mois qui suivent l’attaque. Handicaps moteurs, troubles du langage, perte de mémoire, troubles du comportement : des séquelles invalidantes affectent la majorité de ceux qui survivent. Pour réduire ce fardeau, l’AVC doit être traité comme une urgence absolue où chaque minute compte.
Réagir vite
Pour être pris en charge le plus rapidement possible, il est crucial d’appeler sans délai le 15 ou le 112, dès l’apparition des premiers symptômes ou la suspicion d’une attaque.
Quand appeler le 15
Comme ils dépendent de la zone du cerveau atteinte, les symptômes sont variés en nature et en intensité, mais tous apparaissent
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