Anne-Laure Lebrun
AVCLes quatre clés pour éviter les AVC
L’AVC n’est pas une fatalité. Des études de grande ampleur ont démontré que 84 % des attaques cérébrales sont liées à des facteurs de risques que l’on peut pour la plupart modifier.
1. Contrôler sa tension
L’hypertension artérielle est le premier grand responsable en multipliant par 10 le risque d’AVC hémorragique et par 4 le risque d’AVC ischémique. Or, un grand nombre d’hypertendus s’ignorent ! Aussi est-il primordial de contrôler sa tension régulièrement et de la diminuer grâce à une bonne alimentation, une activité physique régulière et/ou un traitement antihypertenseur.
2. Traiter son arythmie
La fibrillation atriale, appelée aussi auriculaire, expose à un risque 5 fois plus élevé que la normale de faire un AVC. Ce trouble du rythme cardiaque provoque la stagnation du sang dans le cœur et la formation de gros caillots sanguins qui peuvent se fragmenter et boucher plusieurs artères simultanément. C’est pourquoi les personnes souffrant d’arythmie doivent prendre, en plus des antiarythmiques, des anticoagulants.
3. Surveiller son diabète
Être diabétique à 40 ans augmente de 30 % environ le risque de faire un AVC à partir de 60 ans. Sur le long terme, l’hyperglycémie endommage les vaisseaux sanguins et favorise la formation de caillots. Contrôler sa glycémie et traiter son diabète sont donc un levier important pour se protéger.
4. Soigner son mode de vie
En dehors de ces maladies, le risque d’AVC est surtout lié à des habitudes néfastes. Le tabagisme, la consommation excessive d’alcool (plus de 14 verres par semaine chez les femmes et 21 chez les hommes), la sédentarité, l’obésité, surtout l’obésité abdominale (tour de taille supérieur ou égal à 80 cm pour les femmes et à 94 cm pour les hommes) y contribuent grandement. Ces comportements à risque doivent être révisés. Ceux qui arrêtent de fumer, par exemple, retrouvent au bout d’un an un risque de faire un AVC équivalent à celui des non-fumeurs.