Yves Martin
AutomobileÉthylotest antidémarrage
Empêcher un conducteur de prendre le volant lorsqu’il a trop bu, c’est le rôle de l’éthylotest antidémarrage. Cet équipement devient obligatoire pour les automobilistes sanctionnés pour cette infraction.
Souffler avant de démarrer
Un décret, paru début septembre au Journal officiel, impose désormais l’installation d’un éthylotest antidémarrage (EAD) sur les véhicules des conducteurs sanctionnés pour avoir conduit avec un taux d’alcoolémie égal ou supérieur à la limite légale (0,5 g d’alcool par litre de sang, soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré). L’EAD est un dispositif qui empêche la mise en route du moteur lorsqu’on a bu trop d’alcool. Au moment de prendre le volant, l’automobiliste doit souffler dans l’appareil avant de pouvoir actionner la clé de contact. Le but de cette nouvelle mesure est de lutter contre la récidive de l’alcool au volant. Obligatoire depuis 2010 dans les autocars neufs réservés au transport d’enfants, ce système va donc être imposé aux auteurs de conduite en état d’ivresse, et cela pour une durée variable et maximale de cinq ans.
Des sanctions en cas de fraude
En plus de l’obligation d’équiper son véhicule d’un EAD, la loi impose aux personnes condamnées de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Et que ceux qui pensent pouvoir contourner le système en faisant souffler dans l’appareil une tierce
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