Audrey Vaugrente
AlzheimerAccompagner un proche dans les soins
Pour faire face à cette maladie, diverses approches non médicamenteuses sont utiles. Musique, exercice, détente, partage : si ces activités ne guérissent pas, elles s’inscrivent à part entière dans le traitement.
Un peu plus d’un million de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer – ou d’un trouble apparenté – en France. Souvent résumée à une perte progressive de la mémoire, elle affecte en réalité bien d’autres fonctions essentielles : pouvoir s’exprimer, évoluer dans son environnement habituel, conserver son autonomie, etc. Pour contrer les symptômes, ou ralentir leur progression, la recherche scientifique s’échine à développer un médicament. Pour le moment, sans succès. Les médicaments de première génération (donépézil, galantamine, mémantine, rivastigmine) ont été déremboursés du fait de leur très faible efficacité en regard de leurs effets indésirables. Quant aux « nouveaux » médicaments (lécanémab et autres), pas encore autorisés en Europe, leur intérêt est incertain. Et même s’ils étaient autorisés, ils s’adresseraient à des formes très débutantes de la maladie.
Toutefois, l’approche médicamenteuse n’est pas la seule option. Beaucoup d’autres méthodes, plus ou moins structurées, aident à soulager les symptômes, trouver des parades aux déficits déjà existants ou encore améliorer le bien-être des patients et de leurs aidants. Regroupés sous le nom d’interventions non médicamenteuses, ces traitements ciblent
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter