CONSEILS

AlimentationIode : ni trop, ni trop peu

HB

par Hélène Bour

L’iode est un oligo-élément essentiel à notre santé. Il faut donc veiller à en consommer suffisamment mais sans excès. Comment alors bien couvrir ses besoins ?

Les bons repères

Présent à l’état de traces dans notre organisme, essentiellement dans la thyroïde, l’iode est un oligo-élément indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Si l’excès d’iode peut engendrer des troubles de la thyroïde, la carence en iode peut aussi occasionner des maladies. C’est notamment de là que vient l’expression « crétin des Alpes », qui désigne une réalité médicale, le crétinisme. Il s’agit d’un ensemble de troubles physiques et de retards mentaux découlant directement d’une carence en iode chez l’enfant.

À retenir Chez un adulte, les besoins en iode se situent autour de 150 microgrammes par jour (µg/j). La limite supérieure de sécurité (LSS) est établie à 600 µg/j chez l’adulte. Cette dose correspond à l’apport quotidien maximal à long terme a priori sans conséquence pour la santé.

Le sel iodé, une source commode

En France, dans le but d’éradiquer les maladies liées à une carence en iode, l’iodation du sel a été autorisée en 1952. On peut donc acheter du sel de table non raffiné, de couleur grise et faiblement iodé (moins de 200 µg/100 g), ou bien du sel de table raffiné, blanc et enrichi en iode (environ 1 800 µg/100 g), voire en fluor. Ainsi le sel iodé constitue une source « facile » d’iode, à portée de main en cuisine ou à table.

Article réservé aux abonnés

Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org

Découvrir nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

HB

Hélène Bour

Soutenez-nous, rejoignez-nous

La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir

image nous soutenir

Newsletter

Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus

image newsletter