Achat responsableÀ chaque saison, ses fleurs
Le marché des fleurs coupées est, lui aussi, mondialisé. Voici quelques repères pour acheter des bouquets qui ne viennent pas de l’autre bout du monde.
1. Des plantes souvent importées
Si l’habitude de manger des fruits et des légumes de saison s’impose de plus en plus, rares sont les consommateurs qui s’interrogent sur la saisonnalité des fleurs. Pourtant, il en existe évidemment une. Quand on en achète à n’importe quelle époque de l’année sans se soucier de leur calendrier de floraison, on favorise les importations. Les fleurs coupées venues de Hollande représentent 68 % de l’approvisionnement des grossistes français. Les Pays-Bas, plaque tournante de ce commerce, sont en effet à la fois le deuxième importateur et le premier exportateur mondial. Les plantes qui finissent dans nos vases sont donc, pour beaucoup, cultivées à l’autre bout du monde. Ainsi, le Kenya et ses voisins, la Colombie ou l’Équateur sont les premiers producteurs de roses.
2. Une épine pour la planète
Le transport des fleurs importées génère des émissions de CO2, et leur mode de culture, gourmand en produits phytosanitaires, alourdit encore le bilan environnemental. Or, dans l’Hexagone, la réglementation concernant les pesticides autorisés sur ces végétaux s’avère plus restrictive que celle de nombreux autres États. L’intérêt de consommer français est également social. Les travailleurs des pays du Sud ne sont pas toujours bien traités et opter pour du local permet de
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