L’octocrylène est aujourd’hui mis en cause à la suite de travaux d’une équipe de chercheurs français (Centre national de la recherche scientifique et Sorbonne Université) et américains publiés en 2021. Ils ont démontré que l’octocrylène se dégrade avec le temps et génère de la benzophénone, un composé toxique, dans des proportions qui peuvent représenter un risque pour les consommateurs. Les auteurs préconisent son interdiction.
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Homosalate
Suite à l’appel à données lancé en 2019 par la Commission européenne sur 14 substances suspectées d’effet perturbateur endocrinien (dont fait partie l’homosalate), le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) publie son opinion finale en 2021. Les experts y concluent que l’ingrédient n'est pas sûr à sa concentration alors en vigueur (10 % maximum) et proposent de fixer un nouveau seuil à 0,5 %. Mais il subsiste un doute sur la réalité de l’efficacité anti-UV à cette concentration (l’homosalate est un filtre peu puissant).
Ce n’est qu’en avril 2022 que son sort est scellé avec la décision de la Commission européenne de circonscrire son utilisation aux seuls produits pour le visage et à la concentration maximale de 7,34 %. Dès lors, comment justifier sa présence dans des crèmes solaires ?
Ethylhexyl salicylate
Glycerin
Butyl methoxydibenzoylmethane
Styrene/acrylates copolymer
Diisopropyl sebacate
Ethylhexyl triazone
Poly c10-30 alkyl acrylate
Acrylates copolymer
Behenyl alcohol
Caprylyl glycol
Cetyl alcohol
Disodium edta
Disodium ethylene dicocamide peg-15 disulfate
Glyceryl stearate
Glyceryl stearate citrate
Peg-8 laurate
Terephthalylidene dicamphor sulfonic acid
Tocopherol
Triethanolamine
Parfum
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