L’octocrylène est aujourd’hui mis en cause à la suite de travaux d’une équipe de chercheurs français (Centre national de la recherche scientifique et Sorbonne Université) et américains publiés en 2021. Ils ont démontré que l’octocrylène se dégrade avec le temps et génère de la benzophénone, un composé toxique, dans des proportions qui peuvent représenter un risque pour les consommateurs. Les auteurs préconisent son interdiction.
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C'est officiel, le 17 mars 2019 a été annoncée l’interdiction de l’additif E171 dans les denrées alimentaires, applicable le 1er janvier 2020, en France. Cet additif qui n’est autre que le dioxyde de titane inquiète car il est susceptible d’être présent sous forme nanoparticulaire, une taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait en effet craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane « nano » par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif. Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, même si c’est dans des proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Isohexadecane
Caprylic/capric triglyceride
Triethylhexanoin
Butyl methoxydibenzoylmethane
Glycerin
Peg-100 stearate
Glyceryl stearate
Cyclopentasiloxane
Cet émollient (ingrédient utilisé pour adoucir la peau) a montré des propriétés de perturbation endocrinienne. De plus, il peut être pollué par des traces de cyclotetrasiloxane qui est non seulement PE mais toxique pour la reproduction. Enfin, un avis publié en avril 2015 par le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer les cosmétiques, a mis en lumière un risque en cas d’inhalation : on devrait encore plus éviter ces composés dans les aérosols, sprays, poudres, etc.
Polysilicone-15
Phenethyl benzoate
Hydrogenated polydecene
Phenylbenzimidazole sulfonic acid
Potassium cetyl phosphate
Caprylyl glycol
Ascorbyl glucoside
Sodium hydroxide
Disteardimonium hectorite
Enteromorpha compressa extract
Butylene glycol
Xanthan gum
Propylene carbonate
Potassium hydroxide
Sodium citrate
Dimethicone
Sodium hyaluronate
Disodium edta
Citric acid
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Imidazolidinyl urea
Parfum
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Ci 77491
Ci 77499
Magnesium aluminum silicate
Silica
Polyamide-5
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