Cet ingrédient fait partie des huiles minérales et hydrocarbures de synthèse. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Cetearyl alcohol
Propylene glycol
Polysorbate 60
Steareth-100
Peg-75 lanolin
Water
Oleth-20
Disodium cocoamphodiacetate
Peg-5 rapeseed sterol
Parfum
Hydrolyzed soy protein
Sodium chloride
Egg oil
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Tocopherol
Guanidine carbonate
Xanthan gum
Ci 19140
Ammonium lauryl sulfate
Proche parent du sodium lauryl sulfate, irritant standard, l’ammonium lauryl sulfate (ALS), n’est pas en reste : lorsqu’on l’applique en grande quantité, il se révèle « hautement irritant ». Seul un rinçage très soigneux peut limiter les dégâts. Cet ingrédient est malgré tout présent en tant que tensioactif (qui permet aux corps gras de la formule de se disperser dans l’eau) dans un très grand nombre de références. Mais ce sont le plus souvent des produits rincés, les doses ne sont pas forcément très élevées et certains consommateurs le supportent bien. Chez d’autres, en revanche, les produits lavants laissent la peau inconfortable (attention en particulier avec les produits pour enfants et ceux destinés aux zones intimes) et les dentifrices provoquent des aphtes.
Peg-7 glyceryl cocoate
Vinegar
Peg-15 cocopolyamine
Peg-4 rapeseedamide
Guar hydroxypropyltrimonium chloride
Sodium laureth-11 carboxylate
Laureth-10
Cinchona succirubra bark extract
Glycerin
Hydrolyzed keratin
Benzoic acid
Tetrasodium edta
Phenolsulfonphthalein
Sodium benzoate
Citric acid
Methylchloroisothiazolinone
La methylchloroisothiazolinone (MCIT) est utilisée en mélange avec la Methylisothiazolinone (MIT). Un mélange détonant puisque ces deux ingrédients, utilisés comme conservateurs, sont des allergènes extrêmement puissants. Le mélange MCIT-MIT est interdit dans les produits sans rinçage depuis avril 2016. S’il reste des produits en contenant dans vos placards, ne les utilisez pas. Et même dans les produits qui se rincent, mieux vaut éviter un allergène aussi ravageur !
Potassium sorbate
Sodium bisulfite
Déclarés « Allergènes 2024 » par la Société américaine de dermatite de contact les « sodium bisulfite » et « sodium sulfite » peuvent provoquer des allergies de contact.
Methylisothiazolinone
Allergène de l’année ! C’est la peu enviable distinction reçue en 2013 par la methylisothiazolinone (MIT). Une société savante de dermatologues américains (American contact dermatitis society) désigne ainsi chaque année l’ingrédient qui a fait le plus de dégâts chez les patients. La MIT a été remise au goût du jour pour remplacer, comme conservateur, les parabens qui avaient trop mauvaise presse. A force d’entendre les dermatologues alerter sur ses dangers, les autorités européennes ont fini par mieux encadrer l’ingrédient. La MIT est interdite dans les produits non rincés depuis février 2017. S’il vous reste des produits en contenant dans vos placards, vous feriez bien de vous en débarrasser. Et même dans les produits qui se rincent, mieux vaut éviter un allergène aussi puissant !
Distearyldimonium chloride
Dicetyldimonium chloride
Ceteareth-33
Isopropyl alcohol
Amodimethicone
Acetamidoethyl pg-trimonium chloride
Canola oil
Lanolin alcohol
Oleyl alcohol
Cetrimonium chloride
Hydroxypropyltrimonium hydrolyzed wheat protein
Trideceth-12
Sorbic acid
Ovum
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