Cet émollient (ingrédient utilisé pour adoucir la peau) a montré des propriétés de perturbation endocrinienne. De plus, il peut être pollué par des traces de cyclotetrasiloxane qui est non seulement PE mais toxique pour la reproduction. Enfin, un avis publié en avril 2015 par le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer les cosmétiques, a mis en lumière un risque en cas d’inhalation : on devrait encore plus éviter ces composés dans les aérosols, sprays, poudres, etc.
Butylene glycol
Pentylene glycol
Tapioca starch
Methyl gluceth-20 benzoate
Glycerin
Dimethicone
Cyclohexasiloxane
Polysilicone-11
Palmitoyl tripeptide-38
Caprooyl tetrapeptide-3
Palmitoyl tripeptide-5
Niacinamide
Phospholipids
Hyaluronic acid
Sodium hyaluronate
Vitis vinifera seed extract
Panthenol
Salix alba bark extract
Camellia sinensis leaf extract
Adenosine
Glycyrrhiza glabra root extract
Pisum sativum extract
Polyacrylate crosspolymer-6
Dunaliella salina extract
Hydroxypropyl cyclodextrin
Dextran
Polysorbate 20
Ammonium acryloyldimethyltaurate/vp copolymer
Disodium edta
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Soutenez-nous, rejoignez-nous
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien.
Nous soutenir