Cet émollient (ingrédient utilisé pour adoucir la peau) a montré des propriétés de perturbation endocrinienne. De plus, il peut être pollué par des traces de cyclotetrasiloxane qui est non seulement PE mais toxique pour la reproduction. Enfin, un avis publié en avril 2015 par le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer les cosmétiques, a mis en lumière un risque en cas d’inhalation : on devrait encore plus éviter ces composés dans les aérosols, sprays, poudres, etc.
Titanium dioxide
C'est officiel, le 17 mars 2019 a été annoncée l’interdiction de l’additif E171 dans les denrées alimentaires, applicable le 1er janvier 2020, en France. Cet additif qui n’est autre que le dioxyde de titane inquiète car il est susceptible d’être présent sous forme nanoparticulaire, une taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait en effet craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane « nano » par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif. Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, même si c’est dans des proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Ethylhexyl methoxycinnamate
Ce filtre anti-UV n’est pas réservé aux produits solaires. On le trouve dans certaines crèmes de jour ou fonds de teint, même sans indication d’une protection contre les ultraviolets. Les recherches sur cet ingrédient ont démontré in vivo une perturbation des œstrogènes et de la fonction thyroïdienne. Pourtant, il est assez souvent utilisé, y compris dans des produits « sensibles » comme les sticks pour les lèvres ou dans des gammes dont le marketing insiste sur l’absence de parabens et autres composés connus du grand public pour leur toxicité.
Ci 77891
C'est officiel, le 17 mars 2019 a été annoncée l’interdiction de l’additif E171 dans les denrées alimentaires, applicable le 1er janvier 2020, en France. Cet additif qui n’est autre que le dioxyde de titane inquiète car il est susceptible d’être présent sous forme nanoparticulaire, une taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait en effet craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane « nano » par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif. Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, même si c’est dans des proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Zinc oxide
Propanediol
Polysilicone-15
Dimethicone
Cetyl peg/ppg-10/1 dimethicone
Aluminum hydroxide
Disteardimonium hectorite
Bis-peg/ppg-14/14 dimethicone
Tocopheryl acetate
Picea abies wood extract
Oenothera biennis oil
Stearic acid
Ci 77492
Magnesium sulfate
Parfum
Caprylyl glycol
Sodium benzoate
Propylene carbonate
Bentonite
Ci 77491
Potassium sorbate
Chlorphenesin
Disodium edta
Ci 77499
Sodium polyacrylate
Xanthan gum
Glycerin
Caprylhydroxamic acid
Dimethiconol
Disodium stearoyl glutamate
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Bis-ethylhexyl hydroxydimethoxy benzylmalonate
Ethylhexylglycerin
Bht
Cet agent antioxydant permet d’éviter l’oxydation des formules, notamment de la phase grasse des émulsions, susceptible de rancir. Il est assez fréquemment utilisé, en particulier pour remplacer le BHA, un ingrédient soupçonné d’être à la fois perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction. Malheureusement, comme le souligne l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), ces deux composés sont de proches parents et « leurs usages aussi bien que les préoccupations à leur sujet sont très similaires ». Le BHT semble être un perturbateur endocrinien. L’Anses a donc saisi les autorités européennes pour que soient réévalués ses effets sur le système hormonal, la reproduction, ainsi que son éventuelle action cancérogène.