L’acide salicylique est un ingrédient aux multiples propriétés : présent dans les shampooings, il sert de conservateur, d’antipelliculaire, d’agent de protection et de soin des cheveux ; dans les nettoyants pour le visage, il peut être exfoliant et anti-acné ; dans les soins du visage, il agirait en lissant le grain de peau et permettrait de masquer rougeurs et imperfections. Malgré ses prétendues vertus, c’est un ingrédient à surveiller. Une équipe de chercheurs danoise vient en effet d’établir qu’il existait de solides preuves scientifiques d’un effet perturbateur endocrinien pour l’acide salicylique au même titre que 8 autres substances. Ils décrivent des effets modérés sur la diminution de la testostérone et anti-androgéniques ainsi que sur la spermatogenèse. Réexaminé en 2018 par le CSSC (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs), groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer la sécurité des ingrédients cosmétiques, l’acide salicylique est jugé sûr aux limites actuelles de concentration prévues par la réglementation. Mais le CSSC indique avoir conscience que d’autres investigations sont en cours sur des propriétés de perturbation endocrinienne... Affaire à suivre, donc.
Piroctone olamine
Mentha piperita extract
Pinus pinea extract
Panthenol
Polyquaternium-10
Sodium laureth-11 carboxylate
Laureth-10
Peg-120 methyl glucose dioleate
Propylene glycol
Disodium edta
Etidronic acid
Triethanolamine
Sodium chloride
Cetrimonium chloride
Sodium benzoate
Methylisothiazolinone
Allergène de l’année ! C’est la peu enviable distinction reçue en 2013 par la methylisothiazolinone (MIT). Une société savante de dermatologues américains (American contact dermatitis society) désigne ainsi chaque année l’ingrédient qui a fait le plus de dégâts chez les patients. La MIT a été remise au goût du jour pour remplacer, comme conservateur, les parabens qui avaient trop mauvaise presse. A force d’entendre les dermatologues alerter sur ses dangers, les autorités européennes ont fini par mieux encadrer l’ingrédient. La MIT est interdite dans les produits non rincés depuis février 2017. S’il vous reste des produits en contenant dans vos placards, vous feriez bien de vous en débarrasser. Et même dans les produits qui se rincent, mieux vaut éviter un allergène aussi puissant !
Parfum
Alpha-isomethyl ionone
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 26 qui en provoquent le plus sont obligatoirement étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à hauteur de plus de 0,001 % dans les produits non rincés et 0,01 % dans ceux qui sont rincés. Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris affichant « testé sous contrôle dermatologique » ou « hypoallergénique ».
Benzyl salicylate
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 26 qui en provoquent le plus sont obligatoirement étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à hauteur de plus de 0,001 % dans les produits non rincés et 0,01 % dans ceux qui sont rincés. Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris affichant « testé sous contrôle dermatologique » ou « hypoallergénique ».
Butylphenyl methylpropional
Le butylphenyl methylpropional, aussi appelé lilial ou BMHCA, est l’un des 26 allergènes à déclaration obligatoire dès une certaine concentration sur les étiquettes des produits cosmétiques. Mais cet ingrédient de parfum a un autre défaut : il serait toxique pour la reproduction et jugé non sûr pour une utilisation dans les produits cosmétiques. C’est ce que le Comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs (CSSC) en charge de son évaluation avait conclu en 2015 et confirmé en 2017 après l’adoption d’un nouvel avis : « le CSSC estime que la potentielle génotoxicité du BMHCA ne peut pas être exclue. De ce fait, le CSSC ne peut pas émettre de conclusion sur la sécurité du BMHCA ». Mais ce n'est qu'en 2022 qu'il est finalement totalement interdit.
Limonene
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 26 qui en provoquent le plus sont obligatoirement étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à hauteur de plus de 0,001 % dans les produits non rincés et 0,01 % dans ceux qui sont rincés. Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris affichant « testé sous contrôle dermatologique » ou « hypoallergénique ».
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