Ce filtre anti-UV n’est pas réservé aux produits solaires. On le trouve dans certaines crèmes de jour ou fonds de teint, même sans indication d’une protection contre les ultraviolets. Les recherches sur cet ingrédient ont démontré in vivo une perturbation des œstrogènes et de la fonction thyroïdienne. Pourtant, il est assez souvent utilisé, y compris dans des produits « sensibles » comme les sticks pour les lèvres ou dans des gammes dont le marketing insiste sur l’absence de parabens et autres composés connus du grand public pour leur toxicité.
Cyclohexasiloxane
Propanediol
Butylene glycol
Alcohol denat.
Cetyl peg/ppg-10/1 dimethicone
Sodium tetrahydrojasmonate
Synthetic fluorphlogopite
Dipropylene glycol
Polyglyceryl-4 isostearate
Peg/ppg-18/18 dimethicone
Sorbitol
Dimethicone/peg-10/15 crosspolymer
Dimethicone/polyglycerin-3 crosspolymer
Aluminum hydroxide
Adenosine
Magnesium sulfate
Disodium stearoyl glutamate
Acrylates copolymer
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Ci 77163
Ci 77491
Ci 77492
Ci 77499
Ci 77510
Titanium dioxide
C'est officiel, le 17 mars 2019 a été annoncée l’interdiction de l’additif E171 dans les denrées alimentaires, applicable le 1er janvier 2020, en France. Cet additif qui n’est autre que le dioxyde de titane inquiète car il est susceptible d’être présent sous forme nanoparticulaire, une taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait en effet craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane « nano » par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif. Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, même si c’est dans des proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Diisostearyl malate
Hydrogenated polyisobutene
Cet ingrédient fait partie des hydrocarbures de synthèse, proches parents des huiles minérales. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Les hydrocarbures de synthèse sont moins à risque que les huiles minérales car ils ne renferment qu'un seul des deux groupes de composés indésirables que l'on retrouve fréquemment dans les huiles minérales.
Synthetic beeswax
Polybutene
Cet ingrédient fait partie des hydrocarbures de synthèse, proches parents des huiles minérales. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Les hydrocarbures de synthèse sont moins à risque que les huiles minérales car ils ne renferment qu'un seul des deux groupes de composés indésirables que l'on retrouve fréquemment dans les huiles minérales.
Hydrogenated castor oil isostearate
Copernicia cerifera cera
Butyrospermum parkii butter
Ascorbyl glucoside
Tocopheryl acetate
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