Cet ingrédient fait partie des huiles minérales et hydrocarbures de synthèse. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Cera alba
Stearic acid
Copernicia cerifera cera
Acacia senegal gum
Palmitic acid
Triethanolamine
Hydroxyethylcellulose
Aminomethyl propanediol
Peg-40 stearate
Sodium polymethacrylate
Methylparaben
Hydrogenated jojoba oil
Hydrogenated palm oil
Myristic acid
Propylparaben
Ce paraben à longue chaîne est considéré comme perturbateur endocrinien. Tous les parabens ne sont pas à mettre dans le même panier. Ceux à courte chaîne, ethylparaben et methylparaben (et les composés qui contiennent ce nom, comme sodium ethylparaben) ont été blanchis par les experts français et européens. À l’inverse, les plus dangereux (isobutylparaben, isopropylparaben, benzylparaben, pentylparaben, phenylparaben) sont interdits depuis 2014. Propylparaben et butylparaben restent autorisés en tant que conservateurs malgré leurs potentialités toxiques (ainsi que les ingrédients dont le nom composé accole un de ces mots à « sodium » ou « potassium ») Ils ne sont interdits que dans les produits non rincés destinés à être utilisés dans la zone du siège (nettoyants, lingettes, crèmes) mais on en trouve dans des lingettes supposées être utilisées sur le visage ou les mains, entre autres produits.
Bht
Cet agent antioxydant permet d’éviter l’oxydation des formules, notamment de la phase grasse des émulsions, susceptible de rancir. Il est assez fréquemment utilisé, en particulier pour remplacer le BHA, un ingrédient soupçonné d’être à la fois perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction. Malheureusement, comme le souligne l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), ces deux composés sont de proches parents et « leurs usages aussi bien que les préoccupations à leur sujet sont très similaires ». Le BHT semble être un perturbateur endocrinien. L’Anses a donc saisi les autorités européennes pour que soient réévalués ses effets sur le système hormonal, la reproduction, ainsi que son éventuelle action cancérogène.
Polyquaternium-10
Panthenol
Ci 77491
Ci 77492
Ci 77499
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