Cet ingrédient fait partie des huiles minérales et hydrocarbures de synthèse. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Cetearyl alcohol
Hydrogen peroxide
Steareth-20
Peg-4 rapeseedamide
Tocopherol
Sodium stannate
Polyquaternium-6
Pentasodium pentetate
Phosphoric acid
Tetrasodium pyrophosphate
Hexadimethrine chloride
Glycerin
Potassium persulfate
Sodium metasilicate
Sodium persulfate
Titanium dioxide
C'est officiel, le 17 mars 2019 a été annoncée l’interdiction de l’additif E171 dans les denrées alimentaires, applicable le 1er janvier 2020, en France. Cet additif qui n’est autre que le dioxyde de titane inquiète car il est susceptible d’être présent sous forme nanoparticulaire, une taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait en effet craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane « nano » par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif. Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, même si c’est dans des proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Silica
Kaolin
Edta
Ethanolamine
Propylene glycol
Deceth-3
Laureth-12
Oleth-30
Lauric acid
Glycol distearate
Polyquaternium-22
Silica dimethyl silylate
Helianthus annuus seed oil
Carbomer
Rosmarinus officinalis extract
Vitis vinifera seed oil
Parfum
Behentrimonium chloride
Cetyl esters
Trideceth-6
Chlorhexidine digluconate
Pour cet agent de conservation, l'ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a signalé, en novembre 2023, qu’il existe un risque de réaction allergique immédiate grave.
Camellia oleifera seed oil
Amodimethicone
Isopropyl alcohol
Citric acid
Cetrimonium chloride
Soutenez-nous, rejoignez-nous
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien.
Nous soutenir