Cet ingrédient fait partie des hydrocarbures de synthèse, proches parents des huiles minérales. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Les hydrocarbures de synthèse sont moins à risque que les huiles minérales car ils ne renferment qu'un seul des deux groupes de composés indésirables que l'on retrouve fréquemment dans les huiles minérales.
Peg-100 stearate
Ascorbyl glucoside
Stearic acid
Butyrospermum parkii butter
Tuber melanosporum extract
Narcissus tazetta bulb extract
Laminaria digitata extract
Hydrolyzed yeast protein
Sodium hyaluronate
Acetyl hexapeptide-8
Palmitoyl hexapeptide-12
Hydrolyzed rice extract
Cordyceps sinensis extract
Glycine soja seed extract
Algae extract
Coffea arabica seed oil
Caffeine
Gold
Pearl powder
Cucumis sativus fruit extract
Pyrus malus fruit extract
Helianthus annuus seed extract
Scutellaria baicalensis root extract
Sigesbeckia orientalis extract
Palmaria palmata extract
Laminaria saccharina extract
Boswellia serrata extract
Fuscoporia obliqua sclerotium extract
Trametes versicolor extract
Artemia extract
Hordeum vulgare extract
Tocopheryl acetate
Hydrolyzed wheat protein
Dipotassium glycyrrhizate
Cholesterol
Glucose
Sucrose
Citric acid
Sodium sulfite
Déclarés « Allergènes 2024 » par la Société américaine de dermatite de contact les « sodium sulfite » et « sodium bisulfite » peuvent provoquer des allergies de contact.
Sodium metabisulfite
Pentylene glycol
Propylene glycol dicaprate
Glyceryl polymethacrylate
Caprylyl glycol
Polymethylsilsesquioxane
Disodium edta
Sodium citrate
Sodium hydroxide
Polyacrylate crosspolymer-6
Carbomer
Cetyl alcohol
Polysorbate 60
Parfum
Bht
Cet agent antioxydant permet d’éviter l’oxydation des formules, notamment de la phase grasse des émulsions, susceptible de rancir. Il est assez fréquemment utilisé, en particulier pour remplacer le BHA, un ingrédient soupçonné d’être à la fois perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction. Malheureusement, comme le souligne l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), ces deux composés sont de proches parents et « leurs usages aussi bien que les préoccupations à leur sujet sont très similaires ». Le BHT semble être un perturbateur endocrinien. L’Anses a donc saisi les autorités européennes pour que soient réévalués ses effets sur le système hormonal, la reproduction, ainsi que son éventuelle action cancérogène.
Peg-8
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Sodium benzoate
Sodium dehydroacetate
Potassium sorbate
Ci 17200
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