Allergène de l’année ! C’est la peu enviable distinction reçue en 2013 par la methylisothiazolinone (MIT). Une société savante de dermatologues américains (American contact dermatitis society) désigne ainsi chaque année l’ingrédient qui a fait le plus de dégâts chez les patients. La MIT a été remise au goût du jour pour remplacer, comme conservateur, les parabens qui avaient trop mauvaise presse. A force d’entendre les dermatologues alerter sur ses dangers, les autorités européennes ont fini par mieux encadrer l’ingrédient. La MIT est interdite dans les produits non rincés depuis février 2017. S’il vous reste des produits en contenant dans vos placards, vous feriez bien de vous en débarrasser. Et même dans les produits qui se rincent, mieux vaut éviter un allergène aussi puissant !
Serenoa serrulata fruit extract
Sodium cetearyl sulfate
Sodium lauryl sulfate
Essentiellement exploité comme tensioactif (qui permet aux corps gras de la formule de se disperser dans l’eau), le sodium lauryl sulfate est un irritant bien connu, les scientifiques le savent depuis des décennies. Il n’est qu’à compulser leurs publications pour s’en convaincre : ici on le désigne comme « l’irritant standard », là, on introduit le propos par « le sodium lauryl sulfate (SLS), un tensioactif fréquemment utilisé pour induire expérimentalement des dermatites de contact »… Cet ingrédient est malgré tout présent dans un très grand nombre de références. Mais ce sont le plus souvent des produits rincés, les doses ne sont pas forcément très élevées et certains consommateurs le supportent bien. Chez d’autres, en revanche, les produits lavants laissent la peau inconfortable (attention en particulier avec les produits pour enfants et ceux destinés aux zones intimes) et les dentifrices provoquent des aphtes.
A noter que le sodium laureth sulfate est nettement moins irritant.
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