Proche parent du sodium lauryl sulfate, irritant standard, l’ammonium lauryl sulfate (ALS), n’est pas en reste : lorsqu’on l’applique en grande quantité, il se révèle « hautement irritant ». Seul un rinçage très soigneux peut limiter les dégâts. Cet ingrédient est malgré tout présent en tant que tensioactif (qui permet aux corps gras de la formule de se disperser dans l’eau) dans un très grand nombre de références. Mais ce sont le plus souvent des produits rincés, les doses ne sont pas forcément très élevées et certains consommateurs le supportent bien. Chez d’autres, en revanche, les produits lavants laissent la peau inconfortable (attention en particulier avec les produits pour enfants et ceux destinés aux zones intimes) et les dentifrices provoquent des aphtes.
Cocamidopropyl betaine
Parfum
Benzyl alcohol
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 26 qui en provoquent le plus sont obligatoirement étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à hauteur de plus de 0,001 % dans les produits non rincés et 0,01 % dans ceux qui sont rincés. Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris affichant « testé sous contrôle dermatologique » ou « hypoallergénique ».
Acrylates copolymer
Sodium chloride
Decyl glucoside
Glyceryl oleate
Cetyl hydroxyethylcellulose
Dehydroacetic acid
Sodium hydroxide
Mica
Titanium dioxide
C'est officiel, le 17 mars 2019 a été annoncée l’interdiction de l’additif E171 dans les denrées alimentaires, applicable le 1er janvier 2020, en France. Cet additif qui n’est autre que le dioxyde de titane inquiète car il est susceptible d’être présent sous forme nanoparticulaire, une taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait en effet craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane « nano » par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif. Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, même si c’est dans des proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Glycerin
Butyrospermum parkii butter
Argania spinosa kernel oil
Biosaccharide gum-1
Sodium levulinate
Glyceryl caprylate
Sodium anisate
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