Test E962 Sel d'aspartame acésulfame
Caractéristiques E962 Sel d'aspartame acésulfame
Fonction principale |
Édulcorant
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Famille |
Édulcorant intense
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Exemples de produits d'emploi |
Produits laitiers fermentés aromatisés réduits en calories ou sans sucre ajouté, glaces réduites en calories ou sans sucre ajouté, conserves de fruits ou légumes aigre doux, fruits ou légumes en conserves réduits en calories ou sans sucre ajouté, préparations à base de fruits hors compotes sans sucres ajoutés, produits chocolatés réduits en calories ou sans sucre ajouté, certaines confiseries réduites en calories ou sans sucre ajouté, chewing-gums sans sucre, céréales de petit-déjeuner réduites en calories ou sans sucre ajouté et à teneur en fibres supérieure à 15 %, produits de boulangerie sans sucre ajouté, édulcorants de table, soupes et potages réduits en calories, sauces, moutarde, certaines préparations pour sandwiches, snacks à base de pomme de terre, boissons aromatisées réduites en calories ou sans sucre ajouté, nectars de fruits réduits en calories ou sans sucre ajouté, certaines boissons alcoolisées, certains desserts réduits en calories ou sans sucre ajouté, certains compléments alimentaires, aliments destinés à des fins médicales spéciales, pâtes à tartiner à base de fruits réduites en calories ou sans sucre ajouté, bières réduites en calories notamment
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DJA (valeur en mg/kg pc/jour) |
20
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Autorisé en bio |
Non
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Allergie possible |
Oui
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Notre commentaire |
Le sel d'aspartame acésulfame est un mélange d'aspartame et d'acésulfame K. Cet édulcorant intense possède un pouvoir sucrant équivalent à 350 fois celui du sucre. Selon l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), le risque potentiel de cancérogénicité de l'acésulfame K est écarté. Il existe cependant une controverse autour de l'approbation initiale de cet additif. En effet, certains chercheurs remettent en question la fiabilité des études prises en compte. En 2013, l'Efsa a jugé que l'aspartame et ses coproduits étaient sans risque pour la consommation humaine aux quantités actuelles d'usage, même pour les populations les plus vulnérables. Cette opinion a fait suite à plusieurs décennies de controverse. L’aspartame est en effet souvent associé à divers effets néfastes sur la santé (céphalées, épilepsie, tumeurs au cerveau...). En tout état de cause, un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publié en 2015 sur les édulcorants intenses conclut que les études disponibles sur ces additifs ne permettent pas de prouver un intérêt métabolique à leur consommation. En 2023, L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également publié une ligne directrice sur les édulcorants non sucrés, qui recommande de ne pas les utiliser pour contrôler le poids corporel ou réduire le risque de maladies non transmissibles car leur utilisation ne confère aucun bénéfice à long terme dans la réduction de la graisse corporelle chez les adultes ou les enfants Des études récentes suggèrent même que la consommation d'édulcorants intenses pourrait perturber la flore intestinale et le métabolisme. Une étude cohorte a même montré une corrélation positive entre consommation globale d'édulcorants intenses et risque de diabète de type 2 et maladies cardiovasculaires. Enfin, la dégradation de l'aspartame entraînant la production de phénylalanine, les produits en contenant doivent impérativement mentionner « contient de la phénylalanine » et les consommateurs souffrant de phénylcétonurie doivent en éviter la consommation.
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Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Claire Garnier
Rédactrice technique
Domitille Vey
Rédactrice technique
Léa Girard
Rédactrice technique
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