Test E950 Acésulfame potassium, Acésulfame K
Caractéristiques E950 Acésulfame potassium, Acésulfame K
Fonction principale |
Édulcorant
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Famille |
Édulcorant intense
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Exemples de produits d'emploi |
Produits laitiers fermentés aromatisés réduits en calories ou sans sucre ajouté, glaces réduites en calories ou sans sucre ajouté, conserves de fruits ou légumes aigre doux, fruits ou légumes en conserves réduits en calories ou sans sucre ajouté, préparations à base de fruits hors compotes sans sucres ajoutés, produits chocolatés réduits en calories ou sans sucre ajouté, certaines confiseries réduites en calories ou sans sucre ajouté, chewing-gums sans sucre, céréales de petit-déjeuner réduites en calories ou sans sucre ajouté et à teneur en fibres supérieure à 15 %, produits de boulangerie sans sucre ajouté, édulcorants de table, soupes et potages réduits en calories, sauces, moutarde, certaines préparations pour sandwiches, snacks à base de pomme de terre, boissons aromatisées réduites en calories ou sans sucre ajouté, nectars de fruits réduits en calories ou sans sucre ajouté, certaines boissons alcoolisées, certains desserts réduits en calories ou sans sucre ajouté, certains compléments alimentaires, aliments destinés à des fins médicales spéciales, pâtes à tartiner à base de fruits réduites en calories ou sans sucre ajouté, bières réduites en calories notamment
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DJA (valeur en mg/kg pc/jour) |
9
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Autorisé en bio |
Non
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Allergie possible |
Non
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Notre commentaire |
L'acésulfame K est un édulcorant intense de synthèse dont le pouvoir sucrant est environ 200 fois supérieur à celui du saccharose. Il fait partie des 3 édulcorants intenses les plus employés par l'industrie alimentaire (avec le sucralose et l'aspartame). Il est employé au sein d'aliments à teneur réduite en calories ou sans sucres ajoutés. Selon l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), le risque potentiel de cancérogénicité de l'acésulfame K est écarté. Il existe cependant une controverse autour de l'approbation initiale de cet additif. En effet, certains chercheurs remettent en question la fiabilité des études prises en compte. En tout état de cause, un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publié en 2015, conclut que les études disponibles ne permettent pas de prouver que la consommation d’édulcorants présente un intérêt sur le contrôle du poids, ni sur le contrôle de la glycémie chez le sujet diabétique. Une étude cohorte a même montré une corrélation positive entre consommation d’acésulfmae-K et risque de diabète de type 2 et risque de maladies coronariennes. En 2023, L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également publié une ligne directrice sur les édulcorants non sucrés, qui recommande de ne pas les utiliser pour contrôler le poids corporel ou réduire le risque de maladies non transmissibles car leur utilisation ne confère aucun bénéfice à long terme dans la réduction de la graisse corporelle chez les adultes ou les enfants. A minima, il n'y a donc aucun avantage à consommer des édulcorants intenses. Certaines études suggèrent même que leur consommation pourrait favoriser la prise de poids (étude conjointe INRA et université d'Adélaïde publiée en 2019). Enfin, des études récentes investiguent le lien entre la consommation d'édulcorants intenses et la perturbation de la flore intestinale, engendrant divers déséquilibres métaboliques.
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Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Claire Garnier
Rédactrice technique
Domitille Vey
Rédactrice technique
Léa Girard
Rédactrice technique
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