Test E553b Talc
Caractéristiques E553b Talc
Fonction principale |
Antiagglomérant
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Famille |
Dioxyde de silicium - silicates
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Exemples de produits d'emploi |
Denrées alimentaires séchées en poudre, dragées, comprimés, fromage en tranches ou râpé à pâte dure et semi-dure, fromages fondus, matières grasses pour enduire les moules à pâtisserie, certaines confiseries, chewing-gum, édulcorants en comprimés ou en poudre, mélanges d'épices, sel et substituts de sel, préparations à base de céréales pour bébés notamment
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DJA (valeur en mg/kg pc/jour) |
Données insuffisantes
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Autorisé en bio |
Oui (saucisses à base de viande)
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Allergie possible |
Non
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Notre commentaire |
Le talc correspond à la forme naturelle du silicate de magnésium. C'est un antiagglomérant employé pour les mêmes usages que le dioxyde de silicium (E551). Le dioxyde de silicium et les sels de silicium font partie des additifs pouvant contenir des nanoparticules. Or, plusieurs études in vitro évoquent un possible effet toxique (stress oxydatif) des nanoparticules de silice sur certaines cellules de l’intestin. L'étude du risque in vivo est quant à elle limitée par le manque d’études et de données toxicologiques prenant en compte les expositions réelles. L'Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a publié, en août 2018, la réévaluation conjointe du E553b, du E553a (silicate de magnésium) et du E552 (silicate de calcium). L’innocuité de ces trois additifs alimentaires n’a pu être évaluée du fait d’un manque de données. Aucune dose journalière admissible (DJA) n’a pu être établie. L’Efsa souhaite que les spécifications de ces additifs soient plus détaillées. Elle recommande notamment de caractériser la distribution de taille des particules qui les composent, et de mener des études de toxicité chronique qui prendraient en compte la présence d’une fraction nanoparticulaire dans l’additif. Depuis 2020, l'Autorité nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) suspecte que le E553b se présente, au moins partiellement, sous forme nanométrique dans certains produits. Cependant, elle n'évalue pas encore le risque associé aux additifs nanoparticulaires.
En juin 2019, des chercheurs français ont mis en évidence des anomalies histologiques rénales ainsi que des réponses hépatiques inflammatoires chez des souris exposées à des nanoparticules de silice amorphe à un niveau comparable à l'exposition par la consommation courante d'additifs alimentaires. |
Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Claire Garnier
Rédactrice technique
Domitille Vey
Rédactrice technique
Léa Girard
Rédactrice technique
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