Test E551 Dioxyde de silicium (amorphe), Silice (amorphe)
Caractéristiques E551 Dioxyde de silicium (amorphe), Silice (amorphe)
Fonction principale |
Antiagglomérant
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Famille |
Dioxyde de silicium - silicates
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Exemples de produits d'emploi |
Denrées alimentaires séchées en poudre, dragées, comprimés, fromage en tranches ou râpé à pâte dure et semi-dure, fromages fondus, matières grasses pour enduire les moules à pâtisserie, certaines confiseries, chewing-gum, édulcorants en comprimés ou en poudre, mélanges d'épices, sel et substituts de sel, préparations à base de céréales pour bébés notamment
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DJA (valeur en mg/kg pc/jour) |
Données insuffisantes
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Autorisé en bio |
Oui (cacao - uniquement pour un usage dans les distributeurs automatiques -, plantes aromatiques et épices, séchés en poudre, arômes, propolis)
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Allergie possible |
Non
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Notre commentaire |
Le dioxyde de silicium et les silicates sont employés comme antiagglomérants, notamment dans des aliments en poudre mais aussi dans certaines confiseries (bonbons, dragées, chewing-gums) pour éviter que celles-ci ne s’agrègent. L'Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a publié en janvier 2018 la réévaluation du dioxyde de silicium et recommande notamment qu’une caractérisation claire de la distribution de taille des particules constituant l’additif soit menée. Elle préconise également de mener des études de toxicité chronique qui prendraient en compte la présence d’une fraction nanoparticulaire dans l’additif. Depuis 2020, l'Autorité nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) considère que le E551 se présente, au moins partiellement, sous forme nanométrique dans certains produits. Or, plusieurs études in vitro évoquent un possible effet toxique (stress oxydatif) des nanoparticules de silice sur certaines cellules de l’intestin. Une in vivo chez des souris a montré qu'une exposition chronique peut engendrer des anomalies histologiques dans les reins et des réponses hépatiques inflammatoires. Plus récemment, des chercheurs ont observé qu’une exposition orale chronique à cet additif pourrait modifier la tolérance aux protéines alimentaires et favoriser le développement de la maladie cœliaque.
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Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Claire Garnier
Rédactrice technique
Domitille Vey
Rédactrice technique
Léa Girard
Rédactrice technique
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